PENDANT QUE LES POLITIQUES BAVARDENT ...

Coup de gueule !

Pendant que le monde politique français, président en tête, bavarde, se chicane et s'affaire autour de ses préoccupations de pouvoir et d'égo mal placé, la situation économique et financière de la France continue de se détériorer, ... sans vision ni décisions.

Car derrière chicaneries et bavardages, apostrophes et injectures, rien ne se décide. Inepties économiques succèdent à débilités sociétales. Les marches arrières succèdent aux pas en avant. Les décisions en attente s'empilent. Pas de budget ... bref, nous le constatons tous : la France part à "vau-l'eau".

Un gâchis ? un désastre ? un plantage magistral du corps politique français ? une montagne d'irresponsabilité(s) ? Les mots me manquent.

Or, ce que "ces gens de la politique" doivent comprendre, c'est que nous les jugeons sur des faits, des avancées, la qualité (ou pas) du service public, l'éducation, la justice, la sécurité, l'immigration et l'intégration, nos impôts ... pas sur des propos de cour, ou même de cour de récréation.

En arrière plans : leurs responsabilités face aux petits jeux politiques, des premiers échelons de la démocratie au sommet de l'Etat. Et là, la pression monte directement sur le président, grandement responsable de ce chaos.

Couvertures de cette semaine du Point et de l'Express. Sait-on lire à l'Elysée ?

Mais, au delà de ce coup de gueule à l'encontre de la classe politique française, mon propos n'est pas d'émettre des opinions politiques. Il est de rappeler des faits, des chiffres, qui s'imposent à tous.

Passons donc aux chiffres.

1. LE PIB

Tout d'abord face à l'Allemagne et à la Grande-Bretagne, j'ai calculé un "PIB relatif comparé" . Le résultat est flagrant : il baisse, inexorablement.

2. L'OPINION DES GRANDES AGENCES SUR L'ECONOMIE ET LES FINANCES DE LA FRANCE

Ensuite, notre économie déraille tellement que les 3 grandes agences de notation, elles, le voient (contrairement à une majorité de nos députés et sénateurs) et nous sanctionnent année après année : leur cotation baisse elle également, inexorablement. Avec un ensemble de conséquences financières très lourdes pour le pays.

Cela ne date pas de cette année, a commencé sous François Hollande, mais s'aggrave année après année.

Au passage, les spécialistes auront noté que la semaine où Fitch a baissé d'un échelon la note de la France, elle a remonté d'un le niveau de l'Italie. Avis aux grands économistes de la gauche !

Voici les propos d'un analyste concernant nos voisins transalpins : "Cette amélioration reflète une confiance accrue dans la trajectoire budgétaire italienne, soutenue par une politique de rigueur et une stabilité politique retrouvée sous le gouvernement de Giorgia Meloni. Le déficit public italien a été divisé par deux en un an, passant à 3,4 % du PIB en 2024, et Fitch table sur un déficit de 3,1 % en 2025"

Tout est dit.

Rendez-vous pour les prochaines cotations ( Moody’s, le 24 octobre et Standard & Poor’s, le 28 novembre). Ces deux dates sont cruciales, car elles pourraient confirmer ou infirmer la tendance actuelle, surtout après la dégradation de la France par Fitch et le relèvement de l’Italie.

Allo l'Elysée ?

3. LA DETTE

Et pendant que l'on danse dans les 8° et 7° arrondissements de Paris, la dette française croit de 5.000 Euros par seconde, soit 19 millions chaque heure, 445 millions par jour, ... 13,3 milliards par mois.

Ci-dessus, l'horloge de la dette française .... impressionant. Allez donc la consulter : Horloge de la Dette Publique | France

4. ET LA SYNTHESE

Et voici, en synthèse, le résultat consolidé de ces 3 facteurs (dette, notations, PIB comparés). Je me suis attaché à le rendre simple et parlant. Cash. Le résultat en est visuelement parlant et édifiant !

Bravo monsieur le président. Attention mesdames et messieurs les députés et sénateurs. Nous allons droit dans le mur économique et financier. Et vous, vous allez également droit dans un autre mur.

C'est quand, la fin de la récré ?? Nous sommes beaucoup à l'attendre au plus vite.